Poèmes
Sous des ciels d'orage
Jaune soleil été midi
Bleu ciel hiver minuit
Courent sur le Monde
J'en suis certaine
Comme de toi
L'Azur, la Mer
Font le tour de la Terre
Dans tes yeux
Je voyage
Sous des ciels d'orage
Sur des fleuves paisibles
Dans des eaux cristallines
Je me suis baignée
Sous une lumière de feu
Et j'ai jeté
Dans ton âme sensible
Sur ton coeur amoureux
De profondes racines
Le deuil en exil
Hier j’ai rêvé
Que tu m’aimais
Me le disaient
Tes lèvres, ta bouche, tes baisers
Baiser qui mord
Rêve qui meurt
Désir qui revient
Le deuil en exil
Toi plus Moi plus Un
Écris-moi un poème
Écris-moi un poème
Oh dis-moi que tu m’aimes!
Écris moi un poème!
Chante moi des ritournelles !
Donne moi des ailes!
Pour pouvoir m’envoler,
Là où l’instant m’appelle,
Là où meurt le conditionnel,
Là où la liberté est intemporelle.
Ce pays c’est la Poésie.
Les poètes parlent le langage des fleurs,
inventent de nouvelles couleurs,
brisent le rationnel,
conjuguent l’amour au pluriel.
Souviens -toi!
Tu y as vécu autrefois.
Tu étais un enfant.
Et si tu inversais la courbe du temps?
Ouvre grand tes yeux!
Regarde les colorier les paysages,
combattre les tempêtes, les orages
à coups de mots d’amour,
de beautés, d’images, de calembours.
C’est pour me sauver
Et pour te faire rêver.
Oh dis moi, dis moi
Dis moi que tu m’aimes !
Écris moi un poème !
Chante moi des ritournelles !
Et je resterai belle.
Tendrement,
La Vie.
Un beau jour pour mourir
Il s’est endormi un jour de printemps
à l’heure où les fleurs éclosent.
Ce matin de mai en me réveillant,
j’ai perdu la plus belle des roses.
Le ciel était pourtant si bleu!
La nature explosait ses bourgeons,
en éclats de couleurs lumineux.
C’était la belle saison.
Un beau jour pour mourir.
C’est si doux un ciel bleu pour dormir.
Rien pour troubler le silence.
Se taisent les chagrins et les souffrances.
Nouage de l'amour
J’ai rencontré ta solitude.
Tu as aimé ma souffrance.
Ainsi se fonde le prélude
de notre belle romance.
Au hasard d’une contingence
surgit Un Nouvel Amour.
A une raison, nouveau discours ;
l’écriture commence.
Nos inventions s’entrecroisent.
Le nœud se tisse fragilement,
violemment puis délicatement.
Deux êtres qui s’apprivoisent.